Une fois ta surprise passée, cela t’amusait. D’ailleurs après une brève hésitation, tu ne tiras pas le rideau et tu commenças à te maquiller dans la même tenue, debout face à la glace.
L’eau coulait en pluie sur ton corps. La température de l’eau remplissait la douche de ses vapeurs. Mais dans cette ambiance humide, ce qui te donnait le plus chaud était la chaleur intérieure de tes doigts sur toi. Si l’une de tes mains prenait appui sur la paroi, l’autre explorait tes lèvres du bas et leur bouton.
En ce moment, sans trop savoir pourquoi, ta libido battait tous les records. Tes envies étaient permanentes et tes désirs variés. Tu te laissais emporter et guider par le torrent de liberté que tu avais décidé de laisser couler. C’est à toutes ces possibilités que tu imaginais que là sous cette eau tu te laissais aller
Le pommeau de douche avait pris la suite de ta main et il t’avait emporté vers les vagues de ton orgasme. Une fois savonnée et rincée, tu passas de la salle de bain à la chambre enroulée dans la serviette qui avait séché ta peau. Elle vola rapidement sur le lit, te laissant nue sous les rayons du soleil filtrés par la fenêtre. Ils étaient une douce et chaude caresse sur ton épiderme.
Dans le tiroir à sous-vêtements, tu pris grand soin pour choisir ce qui devait sublimer un peu plus ton corps plutôt que le couvrir. Les dépliant comme des trésors et les posant juste sur toi jusqu’à savoir quel ensemble te faisait sentir la plus sexy et désirable qui soit. Il fallait que le tissu soit digne du pouvoir des lignes de ton corps. Un soutien gorge tout en transparence et dentelle et une culotte tenant plus du porte-jarretelle. Elle hornera tes hanches mais ne couvrira en rien ton intimité. Tu étais fière de ce petit bijou en lingerie qui te laissait l’impression d’être nue et habillée en même temps.
C’est en agrafant ton soutien gorge que tu le vis. Dans l’une des fenêtres de l’autre côté de la rue, un homme regardait dans ta direction. Il détourna le regard, visiblement gêné.
Depuis combien de temps était-il là? Qu’avait-il vu? Voyait-il la douche de chez lui?
Une fois ta surprise passée, cela t’amusait. D’ailleurs après une brève hésitation, tu ne tiras pas le rideau et tu commenças à te maquiller dans la même tenue, debout face à la glace.

Tu l’avais déjà croisé dans la rue et ses commerces, vous échangiez parfois des saluts de tête avec un sourire timide. La trentaine, grand, brun. Tu le trouvais à ton goût. Tu te demandais si tu étais au sien.
Tu ne pouvais t’empécher de jeter des coups d’oeil par la fenêtre pour voir s’ il y était toujours. Il passait à la sienne semblant autant s’affairer que tourner en rond. Tu te dis que son manège n’était pas très discret, il te semblait clair qu’il voulait profiter encore un peu de la vue de ta chambre et de son occupante. Tu te demandais ce que ça provoquait en lui, à quel point tu l’excitais. Plus tu te posais ces questions, plus tu recommençais à avoir chaud. Quand l’une de tes mains n’était pas occupée à te maquiller, elle passait brièvement entre tes cuisses. Tu avais bien fait de mettre cette culotte ouverte. Savoir que ton coquin de voisin te voyait, t’excitait, te faisait bouillir même. Tu te décidas en appliquant ton rouge à lêvres. Tu voulais lui rendre au double la folie que te provoquait ce petit voyeur. Tu te savais plus forte que lui à ce jeu, surtout en ce moment!
Tu te posas devant la fenêtre pour fixer chez lui et tu attendis. Il ne fallut pas longtemps pour qu’il passe une fois puis deux. C’est à la deuxième qu’il sembla comprendre puisqu’il s’arrêta et te fixa à son tour. Un sourire malicieux remplit ton visage validant la réussite de la première étape. Passant à la suite, tu approchas ta bouche de la vitre, souffla dessus et écrivit le code ton interphone en gros dans la buée. Tu attendis quelques instants jusqu’à le voir sortir son téléphone et tapoter dessus puis d’un geste tu effaças les chiffres et te retournas. Tu marchas le plus lentement et le plus langoureusement possible. Tu ne voulais pas qu’il en rate une miette. Tu disparus dans le salon, l’invitation était lancée…
Tu attendis sur le canapé dans la lingerie, imaginant son arrivée en te caressant. Cela te paraissait terriblement long mais au bout de quelques minutes à peine, on sonna.

Tu lui ouvris et avant qu’il ne dise quoique ce soit tu le tiras à l’intérieur et l’embrassa. Ton corps collé au sien tu commenças de suite à défaire le bouton de son jean et à descendre sa braguette. Tu plongeas sous son boxer, il n’était qu’à demi dur. Cela ne te convenait pas du tout voir un peu déçue. Tu le voulais gonflé, prêt à exploser pour toi, à cause de toi! Tu savais comment y remédier. Tu descendis ce qui le couvrait en te mettant à genou. Tu regroupas tes cheveux délicatement et les posa derrière ton cou. Dans des gestes précis et avec l’assurance de ton savoir faire, tu le saisis et le fis pointer vers le plafond. Le bout de ta langue passa dans la petite fente au bout de son membre. Elle fit le tour de son renflement rosé en épousant les contours puis le fit disparaître dans ta bouche. Tu l’aspirais puis l’embrassait avant de le lécher et de le gober de nouveau. Tu parcourais son long de ta main en le serrant doucement. Le sentir se gorger de sang te donnait la plus grande des satisfactions. Tu entendais son souffle de plus en plus rauque à mesure qu’il se raidissait. Il disparaissait de plus en plus entre tes lèvres alors que tu prenais prise sur ses fesses fermes pour t’aider. Ses doigts caressaient tes cheveux ou ta joue en guise d’encouragement. Tu te délectais de le rendre fou de toi et tes soins. Il finit par te repousser alors que tout son corps se raidissait de plus en plus. Tu t’accrochas mais finit par céder sentant bien que si tu poursuivais il allait finir là.
Il te porta jusqu’au canapé, colla tes genoux près de ta tête et plongea te dévorer. Tu sentais sa courte barbe sur ton pubis et sa langue sur ton clitoris. Un peu brute sous le coup de l’excitation, il savait malgré tout très bien s’y prendre. Sa langue humidifiait et ouvrait ton entrée. Tu sentais la chaleur de ton bas ventre monter dans tout ton corps. Tu profitais à ton tour à t’en mordre la lèvre.
Tu attrapas ses cheveux et le tira pour qu’il monte lui indiquant qu’il était temps pour la suite. Il se redressa et toujours aussi saillant que tu l’avais laissé, rentra en toi. Tout ton être eut un soubresaut en le sentant te pénétrer. Tu tenais tes jambes pour lui offrir le meilleur des angles pour ses vas et vients. Tu le voyais sauvage, animal dans le regard comme le coup de rein. Tu en souriais de plaisir sans réussir à fermer ta bouche. Ton souffle se saccadait. Tu l’avais envouté puis invité et le voila qu’il t’occupait au plus profond de ton corps. Tu gémissais et il accélérait. On entendait ses cuisses taper contre tes fesses. Ton corps se crispait, ton visage se déformait sous le plaisir. Et dans un cri tu jouis. Lachant tes jambes, ton corps se cambra plusieurs fois violemment. Il essaya de rester à l’intérieur mais finit par en sortir en gémissant. Tu sentis un liquide chaud se répandre sur ton ventre encore tremblant.
Etrebil
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hmm! J’adore!
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