Quand la dentelle gêne

« Ma main pousse volontairement la fourchette que je m’empresse de ramasser. Non sans une caresse sur ton mollet et un regard volé sur ton intimité. Sous le voilage de ta jupe, elle se laisse deviner dans son voile impudique. »

De presque inconnus ayant convenus d’un rendez-vous, la complicité des sourires rendus jusqu’à à la connivence de regards entendus. Notre alchimie grandit et l’écart entre nos visages se réduit. La tension est palpable au milieu de cette table. Mais ce n’est rien à côté de ce qui se joue en dessous, nos mollets se rapprochent, se frottent puis se caressent. Je jurerais même sentir un pied venir effleurer l’intérieur d’une de mes cuisses. Je valide l’initiative en pinçant entre mes dents le bout de ma lèvre. Tu me réponds de la même façon, ouvrant le jeu des provocations.

Ma main pousse volontairement la fourchette que je m’empresse de ramasser. Non sans une caresse sur ton mollet et un regard volé sur ton intimité. Sous le voilage de ta jupe, elle se laisse deviner dans son voile impudique.

Elle m’ouvre l’appétit pour les apéritifs.

Je rapproche ma chaise à côté de la tienne. Ton visage se tourne, nos têtes penchent et nos lèvres se joignent. Baiser passionné attisé par nos bêtises. Nous n’arrêtons pas en si bon chemin, une main se glisse sous ton chemisier, sentir la peau de ta taille. Alors que l’une des tiennes déraille pour vérifier l’effet que tu me fais. 

Prenant un temps pour reprendre une gorgée, comme si de rien n’était, j’en profite pour me faufiler sous ta jupe jusqu’à en effleurer ta dentelle. Tu réprimandes vite un souffle avant qu’il ne devienne trop bruyant. N’éveillons pas les soupçons sur ce qui se trame sous cette table. Enivré par le vin et l’action, je poursuivis le jeu des provocations pour une interrogation. 

« Elle ne suffit pas à te cacher de mes regards, mais te prives de mes doigts. N’est ce pas dommage? »

« Attends, j’arrive! » me lances-tu en lâchant ma main et filant dans le restaurant.

Au bout de quelques minutes, tu réapparais et me reprend la main. Mais elle n’est pas vide! Je sens un tissu doux et soyeux, légèrement humide par endroit! Ne sachant masquer ma surprise, tu me rassures en me disant qu’elle ne me gênerait plus comme ça! Je m’empresse de faire disparaître ta culotte et sa dentelle dans ma poche et nous partons. Mon cerveau, mes émotions et mon excitation en ébullition.

Nous déambulons dans les rues au gré de nos envies. Le chemin faisant durer le jeu. Nous nous arrêtons régulièrement pour s’embrasser. Nos mains furetant sur l’autre. Parfois stoppés dans notre élan par un passant, t’obligeant à réajuster ta jupe sur tes fesses pour en cacher la vue.

Lorsqu’une ruelle plus calme se présente, tu prends les devants pour soulever le tissu révélant ton derrière. J’en cours après toi, t’attrapes par les fesses et te soulèves pour un baiser enflammé en s’adossant au mur le plus proche. 

Tu glisses le long de mon corps sans que nos bouches ne se quittent. Mes doigts passent entre jambes. Je suis ravi de constater l’effet que je te fais. Elle est déjà entrouverte et mes doigts s’imprègnent vite de toi. 

A ton hydratation, je réponds par une vive tension. Tout aussi galvanisé par nos méfaits. Ta main est déjà dans mon boxer, passage facilité par le bouton de mon jean que tu as fait sauter.

Dans notre subtil jeu de contorsion, nous restons à nous empoigner ou nous caresser sous cette relative obscurité. La rue n’existe plus, reste nous deux frustrés de n’être nus et indifférents à l’idée d’être vus.

Je me dégage de ta prise qui m’a déjà bien attisé et je te tires jusqu’au coin du porche le plus proche. Me voilà agenouillé à tes pieds, en embrassant l’intérieur de tes cuisses, je remonte doucement vers ton intimité. Je n’ai pas encore vraiment commencé que tu m’as déjà ébouriffé. 

Sous ta jupe, j’embrasse tout ton triangle à en embraser ton souffle. Il devient des petits gémissements contenus lorsque j’arrive sous cette pente. Mes lèvres contre tes lèvres. Ma langue sortant par instant sur les plus petites d’entre elles, tes doigts m’en serrant que plus intensément la tête. Voulant te faire défaillir, je remonte jusqu’au sommet de ta faille. Un petit bouton devient le centre de mon attention, lui prodiguant tous les plus doux des traitements. Effleuré par un souffle, embrasé du bout de la bouche, attrapé par des lèvres, caresser de la langue. 

Ton bassin s’agite, je dois le retenir en t’attrapant les fesses pour ne pas perdre le contact. Tes bruits, d’abord murmures se font mélodie de ton plaisir. Tes doigts se crispent sur mon crâne, tes fesses se contractent avant de se libérer ou de trembler après un cri de jouissance. Tout un couplet pour accompagner tes vagues. Et le silence revient. Je me relève t’embrasser mais c’est de courte durée. Une fenêtre vient de s’allumer, nous filons à toute vitesse loin du bruit de son ouverture. 

Etrebil

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Une femme avec un bustier en dentelle dans la rue avec une pose suggestive

2 commentaires sur “Quand la dentelle gêne

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