Après une poignée de bouffés, mon souffle fut coupé! Tu n’étais plus sous ta douche mais en avais gardé la tenue.
Il faisait chaud, très chaud alors qu’il n’était même pas midi en cette matinée d’été. Tout le monde sauf Toi était sorti pour ravitailler la bande d’amis occupant la maison. Je profitais tranquillement de la quiétude passagère à l’ombre de la terrasse couverte pendant que tu étais partie te laver. Mon portable dans une main, j’alluma ma cigarette de l’autre avec pour seul objectif de me détendre et de me remettre des excès de la veille.
Après une poignée de bouffés, mon souffle fut coupé! Tu n’étais plus sous ta douche mais en avais gardé la tenue. C’est entièrement nue que tu venais de débarquer sous la terrasse. Tu fis quelques pas nonchalamment comme si de rien n’était, puis fit demi-tour pour retourner à l’intérieur. Sous le cadre de la porte, tu marquas une pause pour me lancer un regard audacieux et un sourire amusé. Me laissant aussi pantois qu’embrasé, puis tu disparus dans la maison.
La vision divine de ton défilé inattendu bouleversa mes sens et mes pensées. Nous ne nous connaissions pas à notre arrivée dans la maison et bien que nous ayons discuté les quelques jours précédents, rien ne présageait cet instant irréel. Sensible à ton charme habillé, j’avais envisagé un rapprochement mais visiblement tu prenais les devants sauvagement.
Mille questions m’assaillaient! Que faire? Est-ce les vapeurs d’hier et mon imaginaire qui me trompent? Ou, aussi évident que cela puisse paraître, apparaître ainsi visait à faire naître un désir en moi de Toi? Et maintenant?
Tu m’avais bouleversé, mais pareille invitation ne pouvait se refuser. J’écrasa ma cigarette à peine consumée, rentrai vérifier où tu étais et où cela nous mènerait.
Toujours aussi peu couverte, tu m’attendais et me dévisageais. Je restais là à te rendre ton regard. Pour me faire réagir, tu me tanças :” J’ai envie! Lâches-toi et dépêches toi avant qu’ils ne rentrent”. Tu n’attendis pas que j’approuve et t’appuyant sur le vaisselier les fesses tendues en arrière. A cet instant, tes désirs devinrent des ordres, Mademoiselle peut alors si Mademoiselle veut….

Ton assurance et ton envie m’avaient galvanisé. Je m’approchai, me mis à genoux pour coller ma bouche sur ton intimité. A peine avais-je commencé que tu me stoppas: « J’apprécie l’attention mais pas là! Je suis prête, je te veux dur et sauvage là tout de suite. Prends moi! Possèdes moi! »
Mes vêtements jonchèrent vite le sol. Je n’avais pas non plus besoin d’échauffement, tes courbes et tes mots me l’avaient offert.
Je tâtai de mon bout que tu étais bien ouvert et humide. Dès que j’en fus convaincu, je rentra tout d’un coup tout au fond de toi! Mon râle se confondit avec avec ton « Oh, Putain oui!» déclenchant mes vifs coups de bassin. Je contractais mes fesses à chaque fin de mouvement pour ne pas laisser un millimètre de moi hors de toi. Tes fesses claquaient sur mon ventre!
Ce n’était pas une danse mais une chevauchée furieuse se faisant plus intense à chaque fois que tu me voulais plus fort ou que tu m’encourageais dans l’effort! Lâchant ton bassin, je te claquai une fesse et t’aggripai les cheveux pour te cambrer un peu, plus ce que tu approuvas avec les jurons et blasphèmes de circonstances.
Tu animais en moi mon côté animal. Je ressortis pour te retourner, t’embrasser et t’attraper par les fesses. Tu te retrouvas en l’air reliée au sol seulement par mon corps et l’ancienne armoire à vaisselle contre laquelle je t’avais collée.
Pour mettre un peu plus d’huile sur le feu, je t’interrogea :
« Alors tu veux que je te baise?
-Oui j’ai envie que tu me baises, m’imploras-tu en retour »
Je rentrai de nouveau dans ton être. Le bruit de la vaisselle dans le meuble marquait notre ébats! Je serrais fort ton cul et mordais légèrement ton cou. Un de tes mains y plongeait un peu plus ma tête et tes pieds, au bout de tes jambes enroulées autour de ma taille poussait mes fesses vers toi, en toi.
Nous poursuivîmes, toi sur le sol avec moi à ta perpendiculaire. La folie continuait de monter. J’aggripai ta poitrine, saisissai ta gorge ou plongeai un doigt à l’entrée de ta bouche. Tes mains affirmaient leurs étreintes sur mon postérieur à mesure que tes cris remplissaient la pièce. Ton corps se recroquevilla pris des soubresauts du plaisir jusqu’à le crier. Sentant ton corps se contracter et se relâcher sous les vagues, je n’allais plus tenir non plus. Tu jouissais encore quand je suis venu. Je me joignais à tes insultes de bonheur comme nous unissions nos orgasmes.
Redescendant de cette apogée, je m’allongeai sur Toi sans te quitter du bas. Tu m’embrassas et me glissa: « Je sais c’est fou! Je ne sais pas ce qui m’a pris mais j’en avais envie… »
Etrebil
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« L’envie de Mademoiselle » est une très belle histoire érotique, pleine de finesse et de sensualité. J’ai vraiment aimé la façon dont le désir est décrit, tout en douceur, sans aucune vulgarité. Etrebil a une plume élégante et on se laisse facilement emporter par son univers.
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