Après l’effort,

Nous courons déjà depuis quelques temps sur les sentiers de cette forêt. L’un challengeant l’autre à tour de rôle, tantôt chat, tantôt souris. La motivation n’était pas dure à trouver pour moi. Dès que je te voyais un mètre devant moi, la simple vue de toi dans ta tenue de sport moulant ton corps me galvanise et en un instant je te rattrape. Me voir en plein effort ne te laisse visiblement pas insensible non plus. 

Tu te retournes brièvement pour me regarder te rattraper. Avant d’avoir le temps de me lancer une provocation, ton pied heurte un cailloux manquant de te faire tomber en avant mais tu te rattrapes et t’arrêtes pour reprendre tes esprits. Je m’approche et je te demande si tu voulais faire une pause. 

“Une pause? Tu crois que je suis fatiguée? Je crois que c’est toi qui a plus d’énergie” me réponds-tu en posant ton index sur mon torse. 

“Tu crois que j’ai plus d’énergie? Tu veux parier?” dis-je en faisant un pas pour réduire presque totalement l’espace entre nous. 

Tu recules d’un pas mais ton air malicieux tout en hochant la tête m’indique qu’il ne s’agit pas d’une façon de t’éloigner mais bien entre la provocation et l’invitation à te poursuivre. 

Nous faisons trois, quatre pas ainsi, moi avançant et toi reculant. Sourire complice d’un côté et se mordillant la lèvre inférieure de l’autre. 

Puis, je ne tiens plus, j’accélère d’un coup, t’attrapes et te soulève par les cuisses pour te coller contre le tronc de l’arbre derrière.  Alors que tu ne touches plus terre, coincée entre moi et l’arbre, nos nez se frôlent et nos regards se cherchent. En passant ta main dans ma barbe et mes cheveux, tu me lances : “C’est tout? » Lançant les hostilités d’un baiser sauvage.

Tes mains entourent mon visage, l’une des miennes glisse sous ton t-shirt au contact de ta peau. Nous nous embrassons fougueusement comme pris d’un désir irrépressible. Mes doigts trouvent même un chemin sous ta brassière pour effleurer le bas d’un de tes seins. Puis je la retire, te reposes au sol, remet une de tes mèches derrière ton oreille et te dis : “ Viens, quittons le sentier”. Comme seule réponse, tu me prends par la main et nous nous enfonçons entre les arbres. 

Au bout de quelques mètres, nous nous arrêtons et nous reprenons nos baisers là où nous les avions laissés. Ton t-shirt ne reste pas bien longtemps sur toi, te laissant en brassière. J’explore ta taille, ton dos ou ta nuque. Tu me retires également le mien, tu poses tes mains sur mon torse et glisses sur mon ventre jusqu’à vérifier à travers mon short que je suis bien en forme. 

Je l’étais déjà et je le suis encore plus grâce à ton initiative. Je file sous ton legging, m’attarde un peu sur ton pubis et me retrouve vite à recouvrir tes lèvres de la pulpe de mes doigts. Visiblement, ce genre d’initiative te plait aussi puisque tu n’es plus au dessus de mon short mais bien en dessous. Nous nous caressons tous les deux sans que nos lèvres se quittent. Seul le vent dans les feuilles répond à nos souffles courts. 

Ton sexe, déjà très humide, s’ouvre sous mes doigts à mesure que je remonte doucement vers ton clitoris. Dès que je suis dessus, tu quittes enfin mes lèvres pour te mordre la tienne en fronçant les sourcils. Tu reprends encore plus vivement nos embrassades , tout en t’efforçant de me faire sortir de mon short. Nous sommes comme pris de folie rendant des doigts ce que l’autre nous offre. Tu commences à perdre le contrôle de tes genoux qui plient  sous une vague de plaisir. Te redressant, tu me lâches pour faire glisser ton legging et libérer le bas de ton corps. Je t’attrape par les hanches, te fait pivoter et tu prends appui sur le tronc d’un arbre. Je prends un instant pour contempler tes fesses, les embrasse, j’ose un baiser sur ton intimité puis me redresse. Tu m’attrapes et me positionnes à l’entrée de ton corps. 

Je rentre doucement mais sûrement au plus profond de toi ce qui te vole un râle. Nous commençons à faire bouger nos bassins ensemble pour maximiser l’effet de chaque mouvement. Tu sens mon ventre s’appuyer sur tes fesses, partir, puis revenir, partir puis revenir… Je libère un des tes seins de ta brassière et le saisis d’une main, l’autre contrôlant tes hanches. Nous faisons de plus en plus de bruit à en effrayer les oiseaux, les bruissements d’ailes pour nous et le souffle de notre désir pour eux.

Tu me fais sortir de toi, te retournes et m’ordonne de te faire jouir contre l’arbre comme nous étions tout à l’heure. Je te soulève par les fesses, te colle de nouveau contre un arbre et je rentre entre tes cuisses. Tu n’as plus que ta brassière couvrant un seul de tes seins et je suis nu en pleine nature, te prenant contre un arbre. Notre étreinte est aussi sauvage que l’endroit désormais. Tu sens l’écorce contre tes fesses, mon corps de l’autre et moi en toi.  

Tes mains accompagnent le bas de mon dos comme pour leur signifier la cadence idéale et je dévore ton cou de baisers.

Le moment est fou, en plus de l’excitation naturelle que nous nous provoquons, le lieu et la peur d’être surpris démultiplie notre plaisir. Alors que tu gémis de plus en plus fort, tu lâches soudainement mes fesses et tu m’attrapes par les cheveux, tirant dessus dans un cri auquel tout ton corps répond. Te voir jouir ainsi m’achève et me fait fondre de plaisir en toi agrippant tes fesses plus fort que jamais. Nous savourons longuement quelques allers retours pour prolonger ce moment d’intense plaisir. Puis tu me regardes et me dis que nous devrions courir plus souvent.

A suivre…

#SDL8 – Etrebil

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