Promenons nous dans les bois 2

« Je me redressa pour te contempler. La pilosité de ton pubis faisait écho à la mousse sur laquelle tu reposais alors que ta peau blanche tranchait avec les nuances de vert de ton matelas. Tu m’évoquais une déesse de la nature en harmonie au milieu de la forêt, libérée et libre pour profiter de celle-ci et de ses plaisirs de chair. »

La suite de Promenons-nous dans les bois!

Voilà, une heure que nous tournions en rond dans cette forêt.

Nous sommes selon toute vraisemblance perdus. Excités par nos ébats en sous-bois, nous avons omis de regarder par là où nous passions. Passionnés par la discussion sur la raison de cette pulsion, trouver la bonne direction n’était pas le centre de notre attention. À défaut de réseaux, nous avancions entre les arbustes et les branches à l’envie . D’ailleurs, l’une d’entre elles nous a saisi quand nous croisons ce tapis de mousse…

En tombant dessus, je t’ai avoué que j’avais toujours rêvé de faire l’amour sur un lit comme celui-ci. Naturellement doux et moelleux. Le cadre était parfait pour ça, la mousse recouvrait une bonne partie du sol devant nous, elle-même entourée sur une moitié de fougères verdoyantes. Bucolique et idyllique. A l’évidence, je n’étais pas le seul à avoir ce genre d’idées en tête. A son évocation, tu me regardas comme si tu avais une révélation et ajoutas dans un sourire : “C’est pour ce genre de petit détail que je vais finir par croire que tu avais raison”.

Surpris, je voulais demander une explication à cette remarque intrigante, mais tu ne m’en laissas pas le temps. Tu t’allongeas sur le dos et me regardas dans les yeux, laissant peu de place à une autre interprétation qu’une invitation. 

J’accepta en me couchant sur ton corps et en t’embrassant. Je délaissai vite ta bouche pour descendre soulever ton haut au niveau du ventre, le couvrant de mes doigts et de mes lèvres. Tu finis par te retrouver torse nue, moi prodiguant les mêmes soins à tes deux seins. Chacun d’eux se retrouva encerclé doucement de baisers posés un à un sur tout leur tour. Sous tant d’attention, ils s’étaient tendus et leur extrémité pointait la cime des arbres nous recouvrant. Tu te laissais faire, caressant mes cheveux et contemplant les feuilles des arbres bougeant sur le fond bleu du ciel en profitant de chaque baiser posé sur toi. 

Je finis par descendre prenant ton legging et ta culotte de chaque côté et les faisant descendre ensemble centimètre par centimètre. Chaque zone révélée subit le même sort que tes seins, accélérant ta respiration et augmentant ta tension à mesure que je m’approchais de ton intimité. Mais je n’y précipita pas quand elle apparut, je me concentrai sur son voisinage, ton pubis et l’intérieur de tes cuisses. Plus je l’évitais plus tu souhaitais que je m’y plonge. Je te faisais volontairement languir pour augmenter ton désir. Mes baisers ont suivi le fil de tes jambes jusqu’à ce que legging et culotte volent et atterrissent sur les feuilles de la fougère d’à côté. Je me redressa pour te contempler. La pilosité de ton pubis faisait écho à la mousse sur laquelle tu reposais alors que ta peau blanche tranchait avec les nuances de vert de ton matelas. Tu m’évoquais une déesse de la nature en harmonie au milieu de la forêt, libérée et libre pour profiter de celle-ci et de ses plaisirs de chair. Les sons provenant des environs nous rappelant que ce bois était vivant et habité d’animaux restant tapis, invisibles, dans les fourrés. 

Je me mis debout pour rejoindre mon Eve en tenue d’Adam. Tu me regardais faire, observant mon torse, mon ventre et mon sexe déjà prêt à te combler. Tu devais te dire que mon corps avait bien changé depuis notre première rencontre. Un jeune homme très mince s’était transformé en homme plus consistant et viril avec juste ce qu’il fallait de chaire pour s’accrocher à lui et le sentir te couvrir pendant l’amour. 

A la seconde où mon caleçon toucha le sol, tu t’approchas la bouche entrouverte. Un bout de langue en sortit pour jouer avec mes fruits qui pendaient à l’air libre. Tes mains bloquèrent les miennes sur mes hanches pour s’assurer que je ne perturberais pas ta danse. Tu l’embrassas sur tout son long bien tendu en le ponctuant de petits regards furtifs. La complicité s’en trouvait multiplié comme l’intensité que je ressentais sous tes méfaits. Et que dire de ce que cela m’a fait, lorsque ta bouche me l’enveloppa. Tu mettais beaucoup d’attention dans chacune de tes aspirations.

Mais de peur de perdre pied et de le prendre trop vite, je te repoussa en arrière pour que tu te retrouves de nouveau allongée. Ma tête plongea entre tes jambes je n’avais pas fini de te faire languir pour attiser ton plaisir à venir. Mon visage tout proche, tu pouvais sentir mon souffle chaud sur ton sexe. Je m’approcha doucement et le cercla de baisers tendres. Un bout de langue remonta dans la plus grande des lenteurs le long de tes lèvres, l’un après l’autre. La douceur des caresses faisait résonner chaque frottement de ma langue dans tout ton être pour t’envelopper de sensations te faisant tressaillir. Sur ton tapis de mousse, légèrement humide et moelleux tu étais comme sur un nuage, comme dans un rêve.

Puis je m’attaqua à ton petit bouton et ta respiration se fit bruyante. De haut en bas, tout autour ou simplement pincé délicatement entre mes lèvres provoquaient de subtiles réactions dans ton corps. Tes souffles déjà de plus en plus sonores, se transformèrent en gémissement quand tu sentis entrer en toi, juste sous ma langue, ne te lâchant pas, un de mes doigts. Il caressait la partie supérieure de ton intérieur faisant monter en toi une chaleur. Elle irradiait tes cuisses jusqu’à en faire bouillir ton esprit. Tu ne pouvais plus lutter, tu fis pris de légers tremblements avant que chaque muscle de ton corps ne se contracte et ne se relâche à plusieurs reprises sans que tu ne les contrôles. Tu en hurlais presque enfonçant ma tête en toi sous les coups intérieurs de ton orgasme.

Tu trouvas un peu de répit après plusieurs vagues, assez pour te redresser, m’embrasser et venir t’asseoir sur moi pour me recouvrir. Je saisis tes délicieuses fesses en te pénétrant et tu dansas sur moi. Oh oui, tu étais bien la déesse de ces lieux, la vent comme une caresse magique rafraîchissant nos corps brûlants. Je comptais bien t’honorer, contractant mes fesses à chaque avancée de ton bassin pour rentrer au plus profond de toi. Cette fois-ci c’est toi qui me sentit tremblant en dedans avant de te remplir de mon plaisir. Tu vibras de nouveau et jouis à ma suite.

Je glissa en arrière, toujours en toi, tu t’allongeas sur moi, la tête sur mon torse, mes bras autour de toi, ne sachant s’ils voulaient te garder ou te protéger. Nous finîmes par nous endormir, nus et unis en pleine nature. 

A suivre…

Etrebil

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